Combats de Vercel, du 17 au 23 juin 1940 9e RSA
Cet article a été rédigé par Cédric GAULARD

     
  Le 9ème RSA mis sur pied à Vienne (Isère) appartient à la 2ème brigade de Spahis (7ème et 9ème RSA) ; il est commandé par le Colonel Peillon jusqu’au 10 juin 1940 puis par le Chef d’Escadron De La Roche.
En octobre 1939, la Brigade est rattachée au système de défense de la région fortifiée de Belfort et prend position dans le secteur de Pfetterhouse (68). L’hiver se passe en manœuvre, notamment au Valdahon, et en aménagement des systèmes défensifs destinés à empêcher une éventuelle action allemande par la Suisse (mission H).

Le 12 juin 1940, le 7ème RSA reste en position en Basse-Alsace en mission de couverture tandis que le 9ème RSA fait mouvement sur Maîche et Charquemont qu’il atteint le 14. Le régiment est aux ordres du général Huet, commandant le SFJ.

Le 15 juin au soir, l’escadron de mitrailleuse et d’armes antichars du régiment est dirigé sur Besançon ou il devra renforcer le 52ème GRDI afin d’interdire les débouchés sud de Besançon au lieu-dit le Trou au Loup.
Les autres escadrons se portent sur les ponts du Doubs à Laissey (1er escadron) et à Baume les Dames (2ème escadron). Des positions y sont aménagés et les ponts minés.
Le 3ème escadron occupe et établit des points de résistance à Bouclans, et le 4ème à Aïssey avec le PC du régiment. Le train régimentaire reste à Fuans avec l’escadron hors rang et les chevaux du groupement Faucillon.

Le 17 juin, devant l’avance allemande qui atteint Besançon et Pontarlier, un nouvel ordre est donné au régiment afin de couvrir le repli du 45ème CA vers la frontière Suisse : tenir les bois de Vercel-Avoudrey.
Le dispositif est le suivant : Face au village d’Avoudrey la lisière sud du bois est occupé par le 2ème escadron (Capitaine Marlin) et celle de la forêt d’Adam les Vercel par le 3ème escadron (Lieutenant Orth) permettent de couvrir la grande route d’Avoudrey, le carrefour du lieu-dit « l’Homme Mort » ainsi que la route qui conduit à Adam les Vercel. Le 4ème escadron (Capitaine Noharet) occupe le bois des « Granges d’Epenoy ». Entre temps le 1er escadron (Capitaine De Buttet) s’installe sur le Mont de Vercel de part et d’autre de l’axe Vercel-Avoudrey. Le PC, l’escadron hors rang (Capitaine Paumier) ainsi qu’une réserve constituée par le personnel de l’état-major de la brigade ont pris position en arrière du 1er escadron au centre du dispositif.
Vers 19 heures le Chef d’Escadron De La Roche rend compte à la Brigade de l’exécution des ordres. La mission est compliqué et privé de canons de 25 les Spahis ne pourront pas combattre efficacement les colonnes de blindées ennemis. Le régiment ne possède que deux fusils antichars « Boyce » d’expérimentation qui possèdent que quelques cartouches, affectés au 2ème escadron. Mais les consignes sont formelles, il faut tenir en attendant l’arrivée de l’infanterie. Cependant les hommes aménagent activement leurs emplacements de combats, trous individuels, barricades, épaulements d’armes automatiques. Le travail se poursuivra une partie de la nuit. Lors d’une liaison de ravitaillement sur Valdahon, un détachement de quelques hommes évitent de justesse une colonne allemande qui roule tous feux allumés. C’est en effet le moment ou l’ennemi commence à déferler sur la région, venant du sud et de l’ouest, où il a franchi le Doubs en aval de Besançon sur des ponts restés intacts. Le détachement situé au Trou au Loup comptera des dizaines de véhicules avant d’engager lui-même le combat. D’autre part la présence de troupes allemandes est signalée à Morteau dans l’après-midi.

Le 18 juin au lever du jour, l’ennemi apparait devant le « centre de résistance » de Vercel-Avoudrey. Grâce aux travaux exécutés durant la nuit sous l’impulsion de leurs chefs, les hommes sont bien abrités sous l’excellent couvert des bois, et les armes automatiques bien placés disposent de bons champs de tir. Malgré les mauvaises nouvelles de la situation et la pénible impression causée par l’exode des civils et des militaires le moral est très bon.
Des mouvements sont observés du côté de Vercel, et un peu plus tard vers Avoudrey où le Lieutenant Lombart (2ème escadron) a observé un détachement ennemi. Enfin le Lieutenant Orth fait savoir que des motocyclistes ont testés les positions du 3ème escadron, et qu’il n’a pu empêcher un détachement blindé allemand de pénétré dans le village de Adam les Vercel. Un spahi à été tué par une grenade à main.

Une patrouille du 1er escadron commandé par le MDL Charet part vérifier l’occupation du village de Vercel dans l’entrée duquel (hameau de Goux) on aperçoit une longue colonne de véhicules automobile. La patrouille se défile habillement jusqu’aux abords de la localité. Le sous-officier accompagné d’un éclaireur progresse jusqu’au centre où les allemands sont occupés à rassembler des prisonniers. Décelés, ils sont pris à partie par des soldats ennemis et courent rejoindre le reste de la patrouille sous une vive fusillade. Le Capitaine De Buttet prend immédiatement les dispositions pour le combat. Il a installé ses trois pelotons aux points stratégiques du terrain extrêmement étendu qu’il a à défendre. La première attaque porte sur les pelotons Lanfranchi qui tient la route Vercel-Avoudrey et Saint Olive placé à sa gauche. Des mitrailleuses tiennent l’entrée de la route dans le bois ainsi que les lisières adjacentes. Des minenwerfer (mortier) envoient leurs projectiles trop loin, et ceux-ci explosent derrière les positions françaises. Une section de blindées s’avance jusqu'à 150 mètres des lisières et les soumettent à un feu nourris de mitrailleuse et de canons. Derrière les véhicules ont aperçoit des groupes de fantassins qui progressent vers le bois. La soudaineté et la violence de l’attaque émeut une seconde les spahis, mais le calme et le sang froid de leur officier les encourage, et ils se mettent à riposter vigoureusement. Le brigadier Bacha Ali, n’hésite pas, pour ajuster son tir à se découvrir, mais il est pris à partie par un blindé, dont il reçoit un projectile bien ajusté qui coupe le chargeur du fusil mitrailleur au ras de l’arme, tue un des servants et le blesse grièvement ainsi qu’un autre spahi. Les blessés sont immédiatement relevés, et l’arme désenrayée recommence à tirer. L’attaque est stoppée. Les armes automatiques n’ont pu être neutralisées par l’ennemi. Les blindés s’éloignent et l’infanterie reste terrée derrière les plis du terrain. L’ennemi ne se manifeste plus que par des rafales de mitrailleuse placées aux abords de Vercel, à une distance qui les soustrait de l’action d’un mortier de 60.

09 heures 30 l’adversaire tente une nouvelle attaque, semblable à la précédente, mais dont il à pu masquer l’approche. La face Est du bois et tenu par un peloton de l’escadron hors rang et quelques homes de l’Etat-major sous les ordres du Capitaine Paumier. Le tout présente une ligne très étiré mais peu vulnérable grâce au travail de sape réalisé la veille. L’attaque allemande qui cherchait à s’emparer de la position à revers est enrayée. Nulle part le dispositif n’a pu être franchi.
L’assaillant ne demeure pas moins sur un échec et il multiplie les tentatives depuis Vercel. Le 2ème escadron résiste également face à Avoudrey. Les nouvelles actions ennemi son maintenant appuyés par un groupe de 105, en position entre Vercel et Eysson. La plupart des obus n’atteignent pas les spahis.
13 heures 30 l’ennemi piétine toujours face au peloton Lanfranchi et au groupement Paumier, et fini par se replier sur Vercel grâce à une contre-attaque lancé par un peloton du 3ème escadron sous les ordres du Lieutenant Orth. La situation devient calme et cette action jette la confusion du côté allemand.
Les pertes du 1er escadron sont très faibles. Par contre, celles de l’ennemi sont importantes. Les spahis blessés sont soignés à l’arrière par le Médecin Capitaine Canel.

Face à Avoudrey le 2ème escadron prend sous le feu de ses mitrailleuses un détachement dans lequel il sème le désordre en immobilisant un camion. Un peu plus tard, une colonne importante est attaquée de la même manière par le peloton du Lieutenant Lombard. Un side-car, une voiture légère et deux voitures de transport sont bloqués. Les occupants des véhicules sortent choqués et évacuent leurs blessés à la hâte sous la mitraille. Mais des renforts venant d’Avoudrey lancent une attaque de flanc appuyé par des mitrailleuses, des minenwerfer et des canons de 105. Le tir le plus gênant est celui des minenwerfer, qui est extrêmement précis, et qui parvient à neutraliser un instant les défenseurs. Mais la progression de l’infanterie ennemie n’en est pas moins vigoureusement accueillie, et brisée sans qu’elle n’ait pu atteindre les lisières.

Sentant qu’il a affaire à une résistance opiniâtre, dont il a durement éprouvé les effets tant du côté Vercel que du côté D’Avoudrey, le commandement allemand recours à un autre moyen pour tenter de mettre fin aux hostilités. Il oblige un civil à porter sommations. Le Maire d’Avoudrey se présente aux spahis. Il est conduit au commandant du régiment, après avoir décliné son identité et montré ses papiers. Le chef d’escadron De La Roche affirme son refus de déposer les armes. Le Maire paraît embarrassé et confie au commandant que l’ennemi à subit de lourdes pertes lors des derniers assauts. Divers parlementaires sont de nouveau envoyer, dont un officier du train le Lieutenant Salles, capturé avec sa compagnie dans la forêt d’Epenoy. L’officier renseigne sur l’occupation d’Epenoy et d’Avoudrey.
Devant l’insuccès de ses sommations, l’ennemi recourt de nouveau à la force et déclenche un déluge de feu. Bien disséminés, bien abrités dans leurs trous, les spahis en souffrent peu. Ils déplorent quelques blessés, dont un grave. Lorsque l’infanterie ennemie essaie de progresser, ils l’arrêtent sans peine sous les rafales de leurs armes automatiques auxquelles se joignent quelques bons fusils, dont certains coups heureux peuvent être constatés. Vers 18 heures 30, l’ennemi cesse d’insister.

Le calme s’est établi sur le front du 2ème escadron, comme sur celui du 1er. La journée s’achève sur une impression favorable, bien que dans son ensemble la situation soit critique. La route Besançon-Morteau est coupée mais l’ennemi dispose de bien d’autres itinéraires. Il vient de subir de lourdes pertes, mais il peut disposer de renfort conséquent dans de brefs délais. Cependant on peut s’attendre à de nouvelles attaques plus violentes.

Sous l’impulsion du Capitaine Noharet, le commandant pense qu’il y a la possibilité de dégager une partie du Régiment soit vers l’ouest, soit vers le sud, afin de se soustraire à un encerclement. Il expose cette manœuvre à l’état-major de la Brigade. Le colonel sans liaison avec le SFJ et sans renseignement depuis plusieurs heures ne peut donner cette ordre et estime qu’en tenant toute la journée avec de faibles moyens, le 9ème RSA a rempli sa mission. Il laisse le commandant libre de déposer les armes ou de continuer le combat. La TSF qui fonctionne à Valdahon, annonce que l’armistice demandé par le Maréchal Pétain serait signé à minuit (en réalité, il sera signé le 22 juin 1940). Sur la porte de la maison ou se trouve le PC de la brigade un drapeau blanc est déjà prêt à être utilisé.

Pendant que le Chef d’Escadron De La Roche regagne sa position, après avoir visité les éléments du le Capitaine De Buttet, le 4ème escadron voit arriver devant lui une importante colonne motorisé de trente véhicules environ. La troupe descend des voitures, s’abrite au bord de la route, et le groupe progresse vers le bois. Les spahis déclenchent le tir. La surprise est complète, ils essayent de se maintenir puis doivent évacuer le terrain en se repliant hors de porter des armes automatiques. Malgré le succès de cette action, l’apparition de l’ennemi sur un point du front ou il ne s’était pas encore manifesté est extrêmement défavorable.

Le commandant décidé à affronter une nouvelle attaque, veut lui opposer une ligne de défense plus continue et mieux soudée. Il s’agit de diminuer les lacunes qu’il a constatées. Il décide alors de resserrer le dispositif. Le 3ème escadron se porte à la route qui va du carrefour à Adam les Vercel, le 4ème se rapproche du 2ème dont un peloton améliorera la liaison avec le 1er escadron. La ligne de feu présente ainsi une continuité, quoique encore imparfaitement soudée. Un dernier ravitaillement, en vivres et munitions, est effectué par les Lieutenants Steff et Cottin. Les emplacements de nuits sont pris. Celle-ci est calme, malgré une forte canonnade perceptible en direction du Nord-est de l’Est.

19 juin, le combat de la veille à fait en tout 2 morts et 8 blessés français. D’après des témoins les allemands ont subi de lourdes pertes : 120 morts et 300 blessés (sources : Capitaine Paumier). Avant le lever du jour, tout le monde est à son poste de combat. Sur la route d’Adam les Vercel on aperçoit de temps à autre motocyclettes, side-car, des blindés. Le commandant De La Roche inspecte et perfectionne une dernière fois la ligne de front. Cependant l’ennemi n’exécute aucune préparation d’attaque.

10 heures 50, un message arrive du Général Huet commandant le SFJ, celui-ci autorise le régiment à se replier. Trop tard, il est impossible pour le 9ème RSA de manœuvrer en retraite en plein jour. Et toutes les localités voisines sont désormais occupées.

13 heures 15, une fusillade éclate. C’est une colonne automobile qui vient d’entrer en contact avec le 1er escadron. Arrêté par une barricade, la troupe ennemie fait un vigoureux effort à la grenade pour se dégager et gagner le bois, mais elle y est bientôt cernée et contrainte à lever les bras. Cet engagement presque corps à corps a couté à l’ennemi un tué. Les spahis font trente prisonniers dont deux officiers et compte un blessé dans leurs rangs. C’est l’avant-garde d’une colonne de 120 véhicules, qui rallient le QG d’une Panzerdivision du détachement d’armée Guderian, déclare un capitaine allemand très vexé. Cet officier est porteur d’un ordre pour la journée du 19 signé de la main de Guderian, qui fixe les zones des divisions, et d’où il résulte que toute la région jusqu’à la frontière Suisse est déjà aux mains de l’ennemi et que seul une unité française résiste encore dans la forêt de Vercel, d’où elle harcèle et gêne péniblement la progression des colonnes. Ces renseignements soulignent la gravité de la situation. Cependant les spahis même attaqués peuvent tenir jusqu’au soir, avec les moyens dont ils disposent et les facilités que donnent le terrain et l’excellent moral de tous.

14 heures 30, le Colonel commandant la Brigade envoie un ordre, porté par le Capitaine Amarragni, au commandant De La Roche : « De grosses colonnes montent sur Vercel par Valdahon et Adam les Vercel, vous êtes complètement entourés étant donné la mission que vous aviez, vous avez tenu 48 heures en livrant combat pendant 24 heures. Je juge inutile de prolonger une résistance qui ne peut apporter aucun résultat. Après avoir pris contact avec une autorité allemande à Adam les Vercel, amenez votre régiment avec vos armes précédé d’un drapeau blanc ». Le Chef d’Escadron De La Roche répond qu’après avoir consulté ses capitaines, il n’admet pas l’ordre de se rendre qu’il lui à été donné. Quoiqu’il puisse arriver, le régiment résistera et ne cèdera qu’au poids des armes et regrette l’ordre donné par le Colonel commandant la Brigade. Le colonel arrive à son tour dans un side-car portant un fanion blanc escorté par les allemands. Le commandant se porte à sa rencontre. Les allemands font prisonnier le commandant qui proteste et un officier allemand admet qu’à la faveur d’un fanion blanc on ne puisse faire des prisonniers et lui rend son pistolet. Au cour de ces pourparlers, les fantassins ennemis se sont rapprochés et ont commencé à s’infiltrer par la lisière au Nord-Ouest du 1er escadron. Immédiatement l’accrochage eut lieu avec un groupe du Peloton Lanfranchi. Au cours de cette attaque l’adjudant-chef fut grièvement blessé. Chacun regagne ainsi ses positions et le commandant son PC. Un peu plus tard les 30 soldats ennemis capturés sont relâchés en échange de quoi les allemands assurent l’évacuation des blessés dont fait partie l’adjudant-chef Lanfranchi. Les spahis reçurent ainsi des soins appropriés comme en témoignera 70 ans plus tard Mr J.J. Lanfranchi fils de l’adjudant-chef Lanfranchi : « Mon père me racontait qu’il avait été transporté dans l’église de Vercel, transformé en hôpital pour l’occasion. C’est là qu’un médecin allemand l’a amputé de la jambe gauche déchiqueté par une rafale de mitraillette. Tous les blessés étaient allongés sur de la paille, mon père à côté d’un allemand qui lui avait pris la main en disant : guerre pas bon. Au petit jour, mon père se réveille mais ne peut se tourner sur le côté. Son bras droit est bloqué et lui fait mal. Il regarde et s’aperçoit que sa main est dans celle de l’Allemand, mort dans la nuit… »

De différents points, des mouvements sont signalés chez l’ennemi. Partout les spahis sont prêts à recevoir l’attaque.
Le commandant allemand fait savoir par un parlementaire, qu’il est inutile d’engager le régiment dans un combat sans merci et qu’il sera voué à une destruction complète et qu’aucun prisonnier ne sera fait. Le Chef d’Escadron De La Roche après avoir consulté ses officiers, se rend auprès du commandant de la Panzerdivision qui lui fit les reproche de ne pas s’être rendu comme l’avait promis le Colonel, et avoir dit-il réalisé une manœuvre de tromperie aux dépend d’une Panzerdivision qu’il avait arrêté pendant 48 heures, donne l’ordre de faire sortir des bois le régiment et de déposer les armes dans l’heure. Le commandant lui déclare que c’est impossible, qu’il a besoin de 3 heures ; il est 19 heures.

20 heures, un officier de l’état-major allemand se présente au PC et déclare que la nuit est laissée au régiment qui devra déposer les armes le lendemain à 8 heures. Le Général commandant la Panzerdivision, dans un geste chevaleresque réservé aux régiments qui combattirent dignement, autorise que les officiers conservent leurs sabres, leurs chevaux, leurs ordonnances ainsi que leurs bagages.

La nuit se passe à brûler et à détruire papiers, cartes, codes et munitions. Les Capitaines Michel et Amarragni servent d’otages à Vercel et Avoudrey.

Le 20 juin, en ordre parfait le régiment défile devant un détachement allemand au garde à vous, et entre dans Vercel ou il dépose ses armes. Il est dirigé sous escorte à Besançon au Quartier Ruty. Les éléments du détachement Faucillon qui avaient combattu aux portes de Besançon sont internés au quartier Vauban. Seul le détachement commandé par l’adjudant Luciani comprenant un peloton du 1er escadron et un peloton du 4ème escadron échapperont vraisemblablement à la capture puisqu’ils avaient été signalés vers la Chaux le 17 juin.


 
  Juillet 1940 : 9ème RSA en gare de Mulhouse (clic sur les vignettes)  
 
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Dernière mise à jour du site en mars 2020 par Israël LORENTE